Notre histoire

Les patinoires d’autrefois

Qui se souvient d’une patinoire au coin de la rue principale et de la route vers Saint-Urbain-Premier (aujourd’hui la route 205) montée dans un pâturage face à l’ancienne boulangerie Hébert ? Qui se souvient de celle du terrain de la coopérative, de celles derrière les deux écoles et enfin du rond entretenu près de l’ancienne école d’agriculture? Sans compter que la rivière Châteauguay peut toujours se prêter à des jeux sur glace entre voisins et amis.

Montées à chaque automne avant les premiers gels, les bandes faites de planches encerclaient les ronds de glace. Les premières neiges bien tassées servaient de fond à la future surface glacée. On arrose à l’aide de seaux, de bidons transpercés ou de simples boyaux. On enlève la neige en la lançant par dessus la bande à l’aide de pelles ou de grattes de fortune. La patinoire devient aussitôt lieu de récréation et de compétition.

Depuis les années 1930, le hockey est organisé à Sainte-Martine. Divers groupes de patineurs porteront alors fièrement les couleurs locales contre les « paroisses » voisines. Dès les années 1960, l’entretien difficile des surfaces extérieures (froid, neige, redoux printanier) obligent nos jeunes patineurs à migrer vers les surfaces couvertes de Huntingdon et de Ormstown.

Le transport extérieur à des heures difficiles, une demande croissante de temps de glace et la quasi-exclusion des filles stimulent la formation en 1975 d’un comité provisoire pour étudier la possibilité d’implantation d’un aréna à Sainte-Martine.


Un gardien qui fera sa marque
pendant de nombreuses années,
le jeune Maurice Lefort, vers 1940


L’équipe Ste-Martine Juniors vers 1942

Un projet communautaire original

Le centre sportif régional des Copains est une société à but non lucratif. L’esprit communautaire hors du commun qui mena à sa réalisation mérite qu’on en souligne les grandes étapes.

Automne 1975 : l’étude de coûts de construction démontra que si on s’en tenait à une construction sans artifices coûteux et à une participation populaire au niveau du financement, le projet était réalisable pour moins de 500 000 $ avec une ouverture prévue en octobre 1977. Cette annonce fit l’effet d’une bombe dans la région. On croyait peu à la concrétisation du projet à un si bas coût et dans un délai si court.

1976

On lance le projet en impliquant les municipalités voisines : Saint-Paul-de-Châteauguay, Saint-Urbain-Premier, Howick et Très-Saint-Sacrement. On regroupe ainsi un bassin de 10 000 personnes. On fait des assemblées dans chaque municipalité pour bien expliquer que les municipalités ne sont pas directement impliquées donc que le projet n’aura pas d’incidence sur les taxes. On procède à un sondage dont les résultats se révèlent très positifs.

Quelques dons et la vente de parts individuelles à 200 $ chacune permettent d’accumuler les premiers 200 000 $. La caisse populaire de Sainte-Martine accepte de prêter 250 000 $ à la condition de trouver 25 endosseurs à raison de 5 000 $ chacun. Ce qui fut fait. Ces endosseurs demeurés anonymes ont sauvé le projet et ont droit à la reconnaissance de tous ceux qui bénéficient du centre sportif.

La première pelletée de terre eut lieu le 17 octobre 1976. De grandes corvées communautaires bénévoles permirent le déplacement des terrains de balle pour faire place à la future structure. Le remplissage de la coulée pour augmenter l’aire de stationnement du complexe fut rendu possible grâce à des équipements prêtés et à du temps donné.


Les bâtisseurs du début à la première
pelletée de terre, 17 octobre 1976


"Cette photo réunit sans contredit les
deux plus grands instigateurs du projet;
il s'agit de Gilles Amyot et de Claude Prud'homme."
L’Information régionale, octobre 1976

1977

La construction alla bon train. L’octroi du gouvernement provincial de 150 000 $ fut finalisé à l’automne 1977, libérant par le fait même les endosseurs anonymes cités plus haut. On obtint la somme de 41 000 $ du gouvernement fédéral à l’intérieur d’un projet d’aide à la main d’œuvre. Le financement respecta ainsi le cadre du projet initial. Les vaillantes équipes de bénévoles terminèrent l’aménagement intérieur (bandes, estrades, chambres des joueurs, peinture, etc.)

Le 16 octobre 1977, on procéda à l’ouverture du centre exactement un an moins un jour après la première pelletée de terre. Un petit miracle communautaire venait d’être réalisé.

Un point d’ancrage collectif

Depuis 1977, le centre sportif est un lieu de manifestations de tous genres. Le hockey mineur et le club de patinage artistique local y sont basés. Plusieurs ligues locales de hockey et des tournois de différents niveaux y prennent place. En période estivale, diverses manifestations communautaires ou culturelles occupent ce vaste espace. L’ajout d’un centre de conditionnement physique en 2007 prouve le dynamisme de cette entreprise. La promotion de l’activité physique auprès de la population et l’implication communautaire demeurent toujours les pierres d’assise de notre aréna local.


Site de l’aréna en 1978


Jeunes patineuses du
Club de Patinage Artistique, début 1980

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